Le "double coup de latte"
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Le "double coup de latte"
C'est un truc assez récent, je pense:
Il s'agit des familles de 'tits bouts qui se prennent déjà un coup de massue quand ils apprennent que leur gamin est autiste.
Pi là, en surfant, lisant, discutant, ils apprennent qu'il y a des façons pour que tout ça s'arrange a minima. C'est plutôt positif, dans le sens où ils évitent le parcours psycaca, pour quelque chose qui cherche à faire apprendre des trucs au gamin. Vrai que les parents avant eux (et malheureusement d'autres encore maintenant), on leur disait en gros que c'était leur faute et que le gamin, fallait attendre "l'émergence du désir" avant de faire quoiquecesoitoulah!
Seulement, au milieu de ces trucs plutôt positifs, ya des pros pas forcément super malins, qui leur font presque croire qu'ils ont 99% de chances de guérir leur gosse en bossant d'une certaine façon. Mais on sait que même si les pronostics sont meilleurs, ce n'est pas une réalité: non seulement ils ne guérissent pas, mais surtout, il y a de nombreuses fois ou malgré tout ce qu'on peut mettre en place, la déficience est inévitable (à ce jour).
Et là paf! Deuxième coup de massue!
Pour nous qui bossons avec eux, c'est super compliqué: on "voit" ou en est le gamin et on cherche à faire en sorte de l'aider à partir de là où il en est, mais les papas et mamans, ils ont bien plus lourd à digérer et continuent à vouloir lui faire décrocher la lune.
Nous, on voudrait juste éviter que le gamin ne se noie...
... mais c'est difficile avec une tenue de cosmonaute...
... et là, on navigue tous (parents, comme professionnels motivés), de frustration en frustration.
Je ne crois pas que quoique ce soit ait été écrit à ce sujet.
Mais c'est un truc que vous avez peut être vécu et que vous avez réussi à atténuer... ou pas.
Bref, ça me travaille depuis un certain temps et j'aimerais avoir d'autres réflexions que les miennes sur le sujet.
Il s'agit des familles de 'tits bouts qui se prennent déjà un coup de massue quand ils apprennent que leur gamin est autiste.
Pi là, en surfant, lisant, discutant, ils apprennent qu'il y a des façons pour que tout ça s'arrange a minima. C'est plutôt positif, dans le sens où ils évitent le parcours psycaca, pour quelque chose qui cherche à faire apprendre des trucs au gamin. Vrai que les parents avant eux (et malheureusement d'autres encore maintenant), on leur disait en gros que c'était leur faute et que le gamin, fallait attendre "l'émergence du désir" avant de faire quoiquecesoitoulah!
Seulement, au milieu de ces trucs plutôt positifs, ya des pros pas forcément super malins, qui leur font presque croire qu'ils ont 99% de chances de guérir leur gosse en bossant d'une certaine façon. Mais on sait que même si les pronostics sont meilleurs, ce n'est pas une réalité: non seulement ils ne guérissent pas, mais surtout, il y a de nombreuses fois ou malgré tout ce qu'on peut mettre en place, la déficience est inévitable (à ce jour).
Et là paf! Deuxième coup de massue!
Pour nous qui bossons avec eux, c'est super compliqué: on "voit" ou en est le gamin et on cherche à faire en sorte de l'aider à partir de là où il en est, mais les papas et mamans, ils ont bien plus lourd à digérer et continuent à vouloir lui faire décrocher la lune.
Nous, on voudrait juste éviter que le gamin ne se noie...
... mais c'est difficile avec une tenue de cosmonaute...
... et là, on navigue tous (parents, comme professionnels motivés), de frustration en frustration.
Je ne crois pas que quoique ce soit ait été écrit à ce sujet.
Mais c'est un truc que vous avez peut être vécu et que vous avez réussi à atténuer... ou pas.
Bref, ça me travaille depuis un certain temps et j'aimerais avoir d'autres réflexions que les miennes sur le sujet.
Re: Le "double coup de latte"
C'est tout à fait ce que je ressens actuellement. Surtout qu'en Corrèze la psycaca est très puissante.
Je suis une très mauvaise professionnelle dans le sens où je manque de diplomatie (énormément de diplomatie), mais je préfère perdre de l'argent que faire du boulot de merde.
Et c'est vrai que je prends tout de même sur moi (je les comprends) quand j'entends les parents qui me répondent " mon enfant est capable, mon enfant est autonome..." et qu' avec un regard de l'extèrieur on voit leur enfant tout faire pour garder la tête hors de l'eau. En Corrèze la politique étant à fond dans l'émergence du désir et " comme il est verbal il n'a pas besoin de visuel". Autant dire que les parents très peu informés (l'information doi être censurée au niveau des frontières corrèziennes) ont peu de choix dans la prise en charge de leur enfants (qui ne sont pas diagnostiqués non plus)
J'ai mal au coeur pour ces enfants et leurs parents qui ont bien du mérite à tenir le coup.
Solen
Je suis une très mauvaise professionnelle dans le sens où je manque de diplomatie (énormément de diplomatie), mais je préfère perdre de l'argent que faire du boulot de merde.
Et c'est vrai que je prends tout de même sur moi (je les comprends) quand j'entends les parents qui me répondent " mon enfant est capable, mon enfant est autonome..." et qu' avec un regard de l'extèrieur on voit leur enfant tout faire pour garder la tête hors de l'eau. En Corrèze la politique étant à fond dans l'émergence du désir et " comme il est verbal il n'a pas besoin de visuel". Autant dire que les parents très peu informés (l'information doi être censurée au niveau des frontières corrèziennes) ont peu de choix dans la prise en charge de leur enfants (qui ne sont pas diagnostiqués non plus)
J'ai mal au coeur pour ces enfants et leurs parents qui ont bien du mérite à tenir le coup.
Solen
solen- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 24/10/2008
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